Code by Sleepy

Welcome To Europe

Aujourd'hui, la vieille bâtisse de la grand-mère défunt de Louis allait accueillir de nouvelles personnes. Louis avait annoncer a Juliette que son correspondant allait venir a Londres, et accompagner de deux amis. Juliette n'y voyait pas d'inconvénient, si ce n'est qu'elle ne savait pratiquement rien de lui, hors qu'ils se connaissaient depuis maintenant quatre ans, ou cinq. Juliette n'avait jamais rien dit a ce sujet, elle pensait que ça lui avait comblé un certains manque depuis le décès de Pâris, puis, que ça l'avait consoler. A part son prénom, elle ne connaissait rien. Quand Louis lui avait annoncer que d'ici une semaine ou deux, il allait venir, il semblait a la fois nerveux et heureux... Peut-être qu'il avait le béguin pour lui ? La brune n'avait rien dit de plus, qu'avait elle a dire ? Après tout c'était chez lui aussi. Alors, les deux amis avaient préparer les chambres et les lits, histoire d'accueillir convenablement les invités. Plutôt douer en cuisine, Juliette s'était proposer de faire le repas pour ce soir, Louis avait accepter, donc, elle avait planifier un petit dîner anglais, pour faire découvrir les saveurs anglaises a nos braves américains.

Pour un jour de repos, Juliette n'avait rien fait de fou, si ce n'est des courses, et le repas. Alors, tranquillement dans la cuisine a lire un prospectus sur des locaux a loués, elle entend frapper a la porte. Elle relève le visage et avance dans la maison en croyant que Louis voudrait ouvrir. Alors, elle appelle Louis.

- Louis, on a frappé !

Mais pas de réponses, il devait être dans la salle de bain, ou encore occuper. Alors, Juliette soupire, il fallait pas laisser les invités sur le pas de la porte. Elle reprend sa marche et vint ouvrir la porte. Laissant sa frimousse brune sortir, elle esquisse un léger sourire en voyant les invités. Trois personnes, un charmant jeune homme en retrait, plutôt mignon, une jolie femme avec des cheveux colorés, plutôt belle, peut être trop ? Et un autre homme, bien plus proche, au devant des deux autres, brun, percé de part et d'autre. Elle se fige un  instant, comme un petit frisson, mais, elle reprend aussitôt en ouvrant d'avantage la porte. Elle pouvait enfin mettre un visage aux fameux américains.

- Bonsoir ! Vous devez être les amis de Louis, entrez !

Elle laisse alors accès complet au domicile des deux sorciers. Bienvenue en Angleterre.
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Emmitouflée dans un manteau, je suivais Aaron et Helios sans vraiment faire attention à ce qui m’entourait. Nous étions arrivés à Londres un peu plus tôt et Helios avait décidé de nous faire visiter un peu la ville avant que nous ne rencontrions son ami, Louis. Celui qui avait arrangé notre arrivée ici. Mon ami était prêt à faire face à son passé… Et moi, j’étais là pour fuir le mien. La ville semblait très chouette au premier abord mais je n’étais clairement pas d’humeur à profiter du paysage. J’avançais plus ou moins en pilotage automatique. Vraiment, je ne me souviens pas spécialement de ce qu’il s’est passé l’après-midi là.

Nous avons fini par rejoindre le manoir Zabini. C’était donc la demeure de Louis, un endroit qu’Helios connaissait particulièrement bien pour y avoir passé de nombreux moments durant son enfance. Une petite part de moi était tout de même curieuse de connaitre sa vie, d’en savoir un peu plus sur sa vie d’avant. Pour des raisons évidentes, il n’avait pas tout dit. Evidemment, je ne lui en avais jamais voulu pour ça et j’avais toujours respecté son secret. Il était mon meilleur ami et je savais qu’il dirait les choses en temps voulu. Mais ma curiosité restait à l’affût du moindre indice. Je connaissais déjà pas mal de choses mais je ne comprenais pas tout. Il manquait des pièces au puzzle. Aaron et moi sommes restés en retrait lorsqu’Helios a frappé à la porte. Nous n’avons pas attendu longtemps avant de voir une belle jeune femme brune nous ouvrir et nous accueillir.

« Bonsoir ! Vous devez être les amis de Louis, entrez ! »

Elle s’est effacée pour nous laisser passer et nous sommes entrés. Je l’ai remercié avec un petit sourire et un bonsoir à peine audible. Aaron fut plus joyeux, comme d'habitude en ce moment. La demeure avait l’air magnifique. Je remarquais rapidement que la décoration ne correspondait pas à celle d’une demeure familiale mais bien celle de deux amis vivant ensemble. Des goûts assez semblables à ceux d’Helios à dire vrai. Je comprenais mieux pourquoi il les portait dans son cœur. Un jeune homme est ensuite arrivé et j’ai deviné tout de suite qu’il s’agissait de Louis. Il nous a tendu la main pour serrer les nôtres. Une main pleine d’encre pour laquelle il s’est excusé. Le geste fut cependant difficile pour moi, mon drame étant encore un peu trop proche pour que je supporte le toucher d’un inconnu. Ca guérirait avec le temps.

« Juliette, voilà Helios, mon correspondant. Je suppose que tu es Aaron, et tu dois être eum… Aurora c’est bien ça ? »

J’ai hoché la tête. C’est Aaron qui a répondu.

« Tu as bien retenu nos noms, aucune faute. Je vois qu’Helios a bien fait son travail. »

Il a souri et donné un petit coup à notre ami. J’ai souri légèrement aussi et je me suis rapprochée de mon frère. Il y a une sorte de petite tension ou de stress, je ne sais pas trop, entre Helios et Louis particulièrement. Ils étaient certainement nerveux de se retrouver.

« Je vous en prie, entrez, je vais vous servir un verre. On vous mènera à vos chambres plus tard si ça vous va. Sauf si vous avez besoin de vous rafraichir. »

Les premiers mots sont alors sortis de ma bouche.

« J’aurais plutôt pensé aux chambres en premier pour ne pas laisser trainer nos affaires en plein milieu mais comme vous voulez. La journée n’a pas été si longue que ça et un verre nous remettra d’aplomb quoiqu’il arrive. »

Aaron a eu un petit rire. On buvait probablement un peu trop aux afters des concerts. Mais c’est aussi là qu’on rigolait le plus. Il savait que je faisais un clin d’œil à ces moments en disant ça. Helios le savait très certainement aussi.

I wanna travel the world, I wanna travel the world, I wanna travel the world... With you.

Pando

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Welcome To Europe

Voilà que Louis avait fait son entrée, heureusement, c'était ses invités, les siens aussi, mais le contact était innexistant entre eux. C'est vrai, Louis parlait souvent de son correspondant avec Juliette, enfin, pas au début, ce qui d'ailleurs n'avait pas déranger Juliette qui elle, avait simplement pensé que ce Hélio était pas forcément un pansement de relation, car il n'était pas comme ça, mais que ça l'avait aider a faire le deuil. Juliette quant a elle, ne parlait jamais avec eux, car elle n'avait pas de correspondance en Amérique, bien qu'elle avait essayer d'en avoir une bien particulière, mais aussi car elle était beaucoup plus renfermer depuis maintenant quelques années...

Louis en tout cas semblait heureux, et pour le coup, Juliette était contente pour lui, ça faisait un moment qu'elle l'avait pas vue comme ça. Juliette avait aussi pris son temps et du calme a analyser les invités, un charmant jeune homme, brun, pas vilain, qui par moment lui laisser des regards, un autre homme plutôt extraverti, mais très agréable et conviviale, et une jeune femme bien plus réservé que son ainé.

Alors qu'on était encore dans le hall d'entré, Louis propose déjà un verre, ils allaient être bien accueilli avec notre Serdaigle. Juliette recule légèrement, pour laisser une meilleure place aux nouveaux arrivants. Elle regarde chaque personne qui vint parler, comme pour assimilé la voix a la personne. Elle esquisse un petit sourire avant de regarder Aurora.

- Les chambres sont déjà prête, si jamais tu veux quand même y faire un tour ou déposer tes affaires.

Juliette voulait faire bonne figure devant Louis, et ses invités, pas trop, car elle était une personne entière, mais au maximum de l'agréable. De plus, elle s'était amuser a faire le dîner, dans l'espoir qu'elle n'est pas loupé sa recette... Son prénom sort alors de la bouche d'un des invité, Juliette tourne son visage vers celui ci, et sourit doucement.

- Oui, depuis a peu près quatre ans, on se connait depuis qu'on est enfant mais ca fait quatre ans qu'il me supporte dans la même maison !


Affirma la brune avant d'avancer alors jusqu'au salon, montrant un peu la voie mais aussi pour sortir de ce hall totalement comblés. Finalement, ça toucha la brune que ses invités de colocation ne sache même pas qu'elle était sa colocataire, parce qu'elle connaissait l'existence de Hélios, avait entendu parler brièvement d'un Aaron, et d'un Aurora, qui d'ailleurs, tenait fermement la main du curieux. Ils étaient peut être ensemble, ou frère et soeur, peut être en trouple ? Juliette ne savait pas trop, mais est-ce que ça l'a regardait vraiment ? D'un geste, baguette a la main, elle fit avancer le service a boisson sur roulette jusqu'a la table ou ils envisager de s'installer au salon, sûrement pour commencer la soirée, accueillir les invités et peut être tous se poser, entre la route des Américain, le remue-ménage qu'avait fait Louis en plus des courses aujourd'hui, et la préparation du dîner confectionner par Ju, tout le monde avait bien le droit de s'asseoir un peu.


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Nous étions tous les cinq dans le hall du manoir Zabini et en toute sincérité… Je me sentais simple spectatrice. Pire que ça, je n’avais pas l’impression d’avoir ma place dans cette pièce. Ces trois amis avaient certainement beaucoup de choses à se dire et beaucoup de temps à rattraper. Je n’aurais pas dû être là. Aaron non plus. Et si on était ici, c’était uniquement à cause de Tyler, que ce soit bien clair.

J’étais témoin d’une certaine tension dans cette pièce. Je le sentais. Tout mon corps me le disait. Je voyais bien qu’Helios ne s’était pas attendu à croiser le regard de la belle brune. Se pourrait-il qu’elle soit son ex ? Ca semblait assez logique. Et lorsque le jeune homme, Louis, était arrivé… Je crois qu’il aurait voulu lui montrer bien plus d’affection qu’une simple poignée de main. Aaron était plus bavard que moi et semblait vouloir s’intégrer à la conversation lorsqu’on s’adressait à nous. J’étais meilleure observatrice. Surtout en ce moment.

Et puis Louis nous proposa de boire un verre. J’avais admis vouloir passer par les chambres avant pour y déposer nos affaires mais cela ne semblait gêner personne que nos sacs restent dans le hall, même si la jolie brune proposa de passer par les chambres. J’ai finalement haussé les épaules et j’ai suivi le mouvement et la conversation.

« Un simple verre d’eau suffira pour moi, contrairement à ces deux alcoolos. D’ailleurs, tu ne m’avais pas dit que tu avais une colocataire, Louis ? Juliette, c’est ça ? »

Ah oui, c’était vrai ce détail. Je ne me souvenais pas non plus avoir entendu parler d’une colocataire. En même temps, il y avait beaucoup de temps à rattraper. Beaucoup de choses à se dire. Et on oubliait facilement d’écrire quelque chose dans une lettre. Mais c’était étrange que cette information ne soit pas passée. A moins que… Je n’eus pas vraiment le temps d’y réfléchir qu’Aaron sortait les bouteilles que nous avions apportées pour les proposer à Louis.

Finalement, Juliette répondit que cela faisait quatre ans qu’ils vivaient ensemble. Quatre ans, c’était aussi le moment où Helios a débarqué dans nos vies. Et qu’Hayden est décédé. Est-ce que tout avait un lien ? Louis s’excusa en disant qu’il pensait avoir parlé de ce détail. C’était confus mais avec tous les évènements qui avaient pu se produire, c’était aussi logique que ça soit passé à la trappe.

Je crois qu’à ce moment-là, Helios a noté mon malaise. Il s’est rapproché de moi et a pris ma main. On avait un lien fort tous les deux. Aaron et lui étaient encore les seules personnes dont j’acceptais le contact. Mais surtout, avec Helios, c’était toujours apaisant. Avec Aaron aussi mais pas de la même façon. Et je savais que pour lui aussi, ce geste apportait une certaine sérénité. Je lui ai souri pour lui faire comprendre que ça allait. On s’est installés au salon et sans lâcher Helios, je me suis assise à ses côtés. Aaron, en bon grand frère, s’est mis de l’autre côté. Mes deux anges-gardiens.

Louis commença à préparer les boissons avant de se tourner vers moi.

« Tu m’as pas dit quel est ton poison, Aurora. Et avant que tu demandes, je crois qu’on a à peu près tout ce qui est imaginable. Je crois qu’on a une bouteille de vin blanc français au frigo. »
« Un Cosm… »

Je m’interromps. Le Cosmopolitan a toujours été mon cocktail préféré. C’est autour de ce cocktail que j’ai commencé à sympathiser avec Tyler, à rigoler avec lui… Et tomber amoureuse de lui. Tout dans cette boisson me rappelle cet homme que j’ai tant aimé. Que j’aime probablement encore. Et qui m’a tant détruite. Je reprends contenance et change d’avis. Je ne peux pas boire ça ici, ni ce soir. Pour le coup, ça serait vraiment un poison pour reprendre le mot de Louis.

« Un Moscow Mule s’il te plait. »

Lorsque le verre arrive devant moi, je remercie le jeune homme et trinque avec tout le monde. J’en bois une gorgée avant de le reposer et me perdre dans la contemplation de la boisson. Je n’ai même pas vraiment entendu la question suivante de Louis. C’est la voix d’Aaron qui y répond qui m’a fait revenir sur terre.

« Nous avons transplané. On avait déjà un bon guide avec Helios mais j’avais également visité Londres une fois avec… Mon petit ami. Je n’ai eu qu’à accompagner ma chère petite sœur et suivre notre guide. »

Je connaissais cette hésitation. Il n’avait pas voulu prononcer le nom d’Hayden, c’était volontaire. Il avait peur de leur réaction ? Non, c’était autre chose. Il voulait sûrement attendre de les connaitre un peu plus avant de leur dire.

« Je supporte pas les portoloins de toute façon. Ca aurait été la pire idée du monde de venir comme ça. C’est pour ça que le transplanage s’est imposé comme la meilleure solution. »

J’essaie de m’intégrer à la conversation moi aussi. Histoire de cacher un peu mon malaise, de montrer que je suis sociable. Je l’avais toujours été… Juste que depuis Tyler, j’étais plus renfermée sur moi. Cette soirée était une épreuve pour moi. Et en même temps, je savais que si j’y survivais, c’était signe d’une victoire sur le mal qu’il m’avait fait. Et qu’avec le temps, ça irait mieux.

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