1993 . Une année importante pour la principauté d'Andorre qui est reconnue comme un Etat à part entière lorsque sa Constitution entre en vigueur. Vous allez me dire, pourquoi l'auteur notifie cela dans son histoire. Eh bien tout simplement parce que cet événement se produit la même année que celle de la naissance de Micky, né sous X de parents inconnus, dans ce petit Etat si peu connu, si peu honoré, dont on parle si peu mais pourtant affilié depuis des siècles à la France. Eh oui car peu de gens y font attention mais le président deRépublique française est également coprince d'Andorre. Stop , on s'en fiche au fond non ? La parenthèse historique , ça va bien deux minutes mais je pense cependant que vous aurez compris que ce paragraphe n'a pas été écrit sans but et que le lien de ces deux pays a quelque part une signification , une place dans l'histoire .

Il n'a jamais cherché par lui-même à savoir qui étaient ses géniteurs , baladé de familles d'accueils en famille d'accueil. Au moment de ses onze ans, eh bien forcément, vous voyez où je voulais en venir, Micky a été admis à l'école Beauxbatons. Il n'avait jamais vraiment fait gaffe à ses aptitudes de sorcier auparavant. Ne savait rien non plus concernant sa nature de sang. Il n'a jamais été ultra sociable durant sa scolarité , mais n'a jamais vraiment voulu que l'on s'intéresse à lui. Pourtant, il y a toujours de bonnes âmes . Parmi elles, le corps professoral de Beauxbatons qui a procédé à des recherches et a trouvé les réponses à ces questions que le jeune homme ne s'était jamais posé. Les deux géniteurs s'étaient amusés sans se protéger, et la mère avait trouvé "amusant" de mener sa grossesse à terme . Ne se sentant pas capable d'assumer, elle avait décidé de ne faire connaître aucun des noms afin qu'il soit adoptable. Plus intéressant encore, aucun d'entre eux n'était un sorcier.

Santiago est donc le nom de sa famille adoptante. Il ne l'apprit pas puisqu'il le savait mais apprendre le reste le traumatisa.Alors qu'il était un élève studieux, lorsque le corps enseignant lui fit prendre connaissance de ces découvertes, lors de sa cinquième année, il les maudit de s'être mêlés de ce qui ne les regardait pas
et ses notes s'en virent considérablement chuter alors que jusqu'alors c'était un élève studieux et particulièrement brillant. Jamais l'équipe pédagogique ne l'a lâché, le laissant exprimer sa colère. Et puis quelques élèves ont fini par s'intéresser davantage à lui et une échelle sociale s'est construite mais pas suffisante pour se poursuivre après l'école. Il était trop au bonheur de retrouver ses parents qui restaient pour lui ses vrais parents.

Micky finit par remonter la pente et obtenir une bonne moyenne au terme de ses études.


Professionnellement, il ne savait pourtant pas quoi faire. Il chercha la réponse dans les bars, sans pour autant en devenir alcoolique. Il y draguait surtout les femmes. N'obtenait , ne cherchait , rien de sérieux. Mais assez pour sursauter lorsque son bouge habituel était sur le point de fermer , trouver les arguments pour qu'il tienne , qu'il survive et y être même embauché comme barman. Cette perspective l'intéressa, il savait être réactif, avait déjà servi bon nombre de jolies femmes et puis il savait aussi bien conseiller en matière de boissons puis qu'il les avait toutes goûtées. Comportement qui ne plut que modérément à ses parents: rentrer pour batifoler avec quasiment à chaque fois une nouvelle poule. Alors ils trouvèrent ensemble un pied à terre où il pourrait prendre son indépendance, sans pour autant partir ou être mis à la porte avec le moindre mépris, sentiment de débarras .