Une petite citation plus ou moins longue, c'est à vous de voir.
Votre histoire
Royaume de Silla - Gyeongju était l'une des trois villes ayant une version magique. Elle était accessible par le temple Bulguksa, dont la version magique n'était pas bouddhiste, mais tourner vers la "Magie" comme une divinité. La ville sorcière était la représentante du royaume de Silla. Si la grande majorité était des sang purs, il y avait aussi des sang-mêlé et né-moldus, cependant ces derniers ne pouvaient venir qu'après des études à Mahoutokoro, prouvant ainsi leurs compétences dans la magie. Évidement, on ne parlait de là que des sorciers Coréens dont les origines étaient situé dans le territoire de silla (voir spoiler en bas de fiche). Les trois royaumes étaient en paix depuis 1950 (scission de la Corée moldu) et un traité stipulait que seul les sang purs pouvaient voyager entre les villes via portoloins. Pour ce qui était des étrangers, la ville leur était ouverte, peu importait leur sang, tant que la culture était respecté.
Tout royaume avait sa famille royale et Silla n'en faisait pas exception. Elle se nommait Yun et elle était très particulière. Car elle comptait dans ses rangs des femmes ayant le don de voyance. En Corée, un tel don était vénéré et jugé aussi précieux qu'un diamant. Et de ce fait, les femmes n'avaient pas le droit de se marier et d'avoir un enfant. En effet, on considérait que son frère, porteur du gène de Voyance sans qu'il ne soit activé, transmettrait le gène dormeur à son héritière qui serait peut être réveiller. Et ainsi de suite. Cela fonctionnait, bien qu'il fallait attendre trois générations pour que le gène soit déclenché.
Et cette troisième génération était de nouveau arrivé. Le couple royale, soit le roi Minsu et la reine Sarang, avait donc la lourde tâche de concevoir une voyante. Leur premier né, Namjae, était devenu l'héritier, celui qui devra transmettre le gène. Deux ans après, une fille était arrivé, Dajae. Comme la coutume le voulait, elle avait été présenté aux prêtresses du temple Bulguksa, celles qui savaient pratiquer la divination. Mais Dajae n'avait pas été reconnu comme voyante. Au même titre que sa petite sœur, deux ans plus tard, Eunjae. Après, ce fut la venue d'un garçon Seonjae. Et enfin du dernier, Sunjae. Suite à ce nouveau garçon, la reine, dont l'accouchement avait été compliqué, s'était retrouvé stérile.
Le cycle des trois générations était brisé. Était-ce le signe d'un changement ?
Petit oubli - Le doljabi était une cérémonie très importante, organisée par la famille à chaque fois qu'un enfant fêtait son premier anniversaire. Fait au temple, il s'agissait de disposer des objets représentant un domaine magique devant le bambin et celui-ci ferait son choix, permettant ainsi de prédire son destin et savoir dans quel domaine magique il serait le plus performant (ou le plus intéressé). Chaque enfant de la famille royale avait pris une voie singulière : Botanique, Métamorphose, Potions et Créatures.
La cérémonie de Sunjae avait été bien différente. Le bambin regardait sans grand intérêt les objets à sa disposition. Forcément, les spectateurs, composé des prêtresses, des nobles en guise de témoins ainsi que les parents, commençaient un peu à angoisser. Si l'enfant ne se décidait pas, cela pouvait signifier une compétence magique faible/inexistante ou une mort jeune. Le reste du peuple était en pleine festivité où l'on s'amusait à parier sur le résultat. Et puis, Sunjae avait décidé de se faire la malle, s'éloignant des objets proposés pour venir toucher la lanterne de pierre non loin de là.
Le fait était qu'il manquait un objet dans les propositions. Car Sunjae était un garçon. Hors dans la culture coréenne, seules les filles pouvaient être compétente dans la divination. Donc c'était logique de ne pas disposer un objet de ce domaine pour un garçon. Alors, un changement s'était fait. Une prêtresse y avait rajouté un simple cailloux venant du temple, avant de ramener l'enfant à sa place. Et comme s'il s'agissait de la plus belle chose qui soit, Sunjae avait récupérer le cailloux.
Sans le savoir, l'innocent bambin scellait son destin et bouleversait les traditions ancestrales. Finalement, les trois générations étaient respectés.
Oracle - Si au départ, son entourage s'était dit qu'il s'agissait là que d'une simple entorse - okay il aimerait la divination - les quelques années suivantes avaient donnés le coup de grâce. La maturité aidant, Sunjae était capable d'expliquer les visions qu'il décrivait comme des rêves éveillés. Et les prêtresses étaient devenus formelles : Sunjae avait le don de voyance. Aussitôt le peuple avait eu vent de la nouvelle, mais aussi les deux autres royaumes. Finalement, si c'était "étrange", cela avait été plutôt bien accepté. Bien que depuis le 7 avril 1996, les doljabi de Silla se voyait rajouter d'un cailloux du temple pour les garçons (les filles avaient un pendule). On acceptait aussi qu'un homme puisse être prêtresse, le mot coréen "seongjigja" étant neutre pouvait correspondre aux genres.
Alors, au lieu de se retrouver à Mahoutokoro vers ses 7 ans, Sunjae se retrouvait plutôt au temple. Bon, il avait clairement bouder les premiers temps parce qu'il trouvait cela injuste. Encore plus quand il avait compris qu'il n'aurait plus le droit de quitter le temple avant ses 15 ans (en plus de devoir être accompagné).
De ses 7 à 11 ans, il apprenait les bases de toute chose, comme l'écriture, la lecture et le calcul, mais aussi l'anglais afin de pouvoir parler avec de possible étrangers. Tout ceci avec la théorie magique des domaines variés, mais aussi, bien sûr, le développement de son don. Les prêtresses jouaient les professeurs et s'occupaient aussi de son éducation. Sa famille venait lui rendre visite de temps en temps, mais ne devait pas interférer avec ses apprentissages qui n'avaient aucune vacances.
Puis, à ses 11 ans, le fabriquant de baguette était venu au temple avec un certain stock pour qu'il puisse ainsi trouver son artefact. Suite à quoi, des maîtres dans leur domaine étaient mandatés pour lui donner des cours. Néanmoins, Sunjae devait systématiquement porter son
masque. En effet, celui-ci était maintenant obligatoire en présence de personne autre que ses parents, sa fratrie et les prêtresses. Le masque représentait la "peur de l'avenir", mais était surtout pour éviter la convoitise d'une tiers personne. Son visage ainsi camoufler, nulle personne ne pourrait tomber sous son charme. Malheureusement si c'était le cas dans ce sens, l'autre était possible. Ainsi, Sunjae avait découvert sa préférence envers les hommes autour de ses 15 ans. Mais l'amour, peu importe lequel, était interdit pour un Oracle.
Concernant l'homosexualité en Corée sorcière, celui-ci n'était pas renié, ou plutôt dépendait du statut sociale. Les nobles - nommés 'os sacré', si enfant unique, était fortement encourager à être hétérosexuel pour la continuité du sang. Si l'héritier et l'héritière étaient nés, alors les autres sœurs et frères pouvaient être homosexuel sans jugement. De plus, cela serait a eux que les enfants de leurs frères/sœurs décédés reviendraient à leur charge. Toutes les familles ayant donc plus d'une fille et d'un garçon, souhaitait généralement avoir un enfant homosexuel (signe de prospérité) en troisième - et/ou plus-. Pour ce qui était des petits gens du peuple, c'était un moyen d'élever son statut à bourgeois puisque si les os sacré se mariaient ensemble pour l'héritage, ceux homosexuel pouvaient se lier avec des non nobles (mais de ce fait ne concernait que la personne et ses parents). On y trouvait souvent des sang-mêlé ou nés-moldus dont les rencontres se faisaient le plus souvent à l'école (bien qu'on pouvait aussi voir des étrangers).
Amour interdit - Ce fut le 17 octobre 2017 que Sunjae, âgé de 22 ans, avait eu sa première prophétie. Une expérience pour le moins particulière. Car contrairement aux visions, non seulement Sunjae ne s'en souvenait pas, mais en plus cela ne prenait la forme que de phrases qui finiraient toujours par se réaliser (alors que les visions pouvaient être éviter selon ce qu'on en faisait). C'était d'ailleurs une des raisons pour laquelle, il n'était jamais seul pour qu'il puisse y avoir un témoin. Que cela soit une prêtresse, un membre de sa famille ou encore un hwarang (garde royal très performant de silla), sans oublier les personnes venant pour des prédictions. De ce fait, ce jour là, heureusement, il n'était pas seul, permettant ainsi à son auditoire d'en prendre note.
En quelques phrases de l'Oracle, le royaume de Silla avait été bouleversé. Sunjae annonçait la venue des éveillés. Des êtres décris comme non magique qui s'avéraient être, en réalité, des sorciers. Mais aussi la fusion du monde magique avec le monde moldu. Comme le voulait le traiter de paix, les familles royales de Goguryeo et Baekje avaient été mises au courant. S'en était suivit un certain temps de réunion d'urgence pour pouvoir réagir en conséquence. Bien qu'aucune date n'avait été dévoilé, il était préférable de préparer un plan.
Des représentants, os sacré, des autres royaumes se déplaçaient jusqu'à Silla puisque c'était le royaume de l'Oracle ayant fait cette prophétie. C'était ainsi qu'il avait rencontré un homme du nom de Woojin Choi, prince de Goguryeo et avait quelques années de plus que lui. Il venait souvent au temple pour quémander son savoir. Mais, plus le temps passait, plus les raisons de ses venues ressemblaient beaucoup à des excuses bidons. Et Sunjae était tombé sous le charme de son vis-à-vis. Ce qui était aussi réciproque. Malgré son masque toujours en place, Woojin semblait apprécier leur échanges.
Puis un jour de décembre 2018, Sunjae avait brisé une règle sacré. Il avait enfilé un foulard sur les yeux de Woojin, il avait ensuite retiré son masque et avait déposé un baiser sur les lèvres de l'homme. C'était simple et rapide, au goût de l'interdit. Mais Woojin avait brisé une autre règle: il l'avait touché pour le rapprocher de lui et l'embarquer dans un baiser approfondit. Cela avait presque faillit débordé. Le foulard était tombé, mais Woojin gardait solidement ses yeux clos : "
Je suis fils unique". C'était quelques mots que l'homme avait soufflé, son front contre celui de Sunjae. Mais cela voulait tout dire. Aucun des deux n'avaient le droit à cet amour naissant. Woojin était destiné à se marier avec une femme et à concevoir la prochaine génération. Tandis que Sunjae, Oracle, devait faire voeu de célibat. Ils étaient des amants maudits.
Alors Sunjae qui avait remit son masque, peureux de se faire surprendre à ce sacrilège, avait proposer un plan complètement fou : fuir. Ils avaient qu'à changer de pays. Pourquoi pas l'angleterre ? Sunjae était persuadé que c'était là-bas qu'il devait être dans le futur. Une de ses visions lui avait montré une alliance à son doigt, des cheveux courts et se baladant dans Londres avec la main d'un homme au visage floue. Bien sûr, il avait gardé cette vision rien que pour lui.
Woojin était d'accord pour l'évasion. Pour autant, le jour J en Février 2019 au point de rendez-vous, muni du portoloin et de ses affaires, son masque retiré, Sunjae se retrouvait tout seul dans un parc de la ville moldu. On le regardait étrangement. Et Sunjae voyait bien qu'il n'était pas très adapté à la mode, puisqu'il était en hanbok et avait les cheveux long. Mais il ne savait pas les raisons exacte du comportement des moldus. Il ignorait que cette apparence était typique des dramas historique et de ce fait plaisait beaucoup, encore plus qu'il avait un visage qu'on pourrait dire de parfait. Il avait accepté d'être pris en photo, bien que les appareils étaient assez différents de ceux des étrangers venant en touriste à Silla.
Et puis, il avait vu des hwarang débarqués dans le parc. Il y avait eu un moment de blanc, entre les hwarang qui le découvraient sans masque et Sunjae qui commençait à vraiment avoir peur des conséquences de son action. Dicté par sa vision de son "futur amour", Sunjae avait pris la poudre d'escampette. Et comprenant que Woojin ne viendrait pas, il avait déclenché le portoloin.
Nouvelle vie - Sunjae, après avoir squatter le chaudron baveur, avait dû rejoindre le ministère de la magie pour éviter d'être dans l'illégalité concernant sa venue, sous le conseil du barman. Bien qu'il avait passé sous silence le nom de son amant, Sunjae avait dit la vérité: il avait fuit son pays, son royaume, dans l'espoir de pouvoir être autoriser à découvrir l'amour. Pour autant, il n'avait rien dit vis-à-vis de la prophétie, mais avait bien dévoilé être un voyant.
Une enquête avait été faite, notamment parce qu'il était un Prince et de ce fait il fallait éviter les problèmes diplomatiques entre l'Angleterre et les trois royaumes de Corée. Quelle ne fut pas sa surprise en découvrant que sa fuite avait été passé sous silence et quelqu'un s'amusait à porter son masque - une copie car le vrai était avec lui -. Son plus grand frère, Namjae avait cependant accepté d'accompagner le membre du ministère pour venir attester de l'identité de Sunjae. Namjae lui avait alors révélé que ce n'était pas la première fois qu'une voyante décidait de se faire la malle et de ce fait il y avait un plan pour cacher ce fait aux yeux du peuple: engager quelqu'un pour la remplacer (généralement une prêtresse de même corpulence). Là, cela avait été un peu compliqué de trouver un homme et celui-ci allait devoir apprendre la divination en un temps record (au moins en apparence). Sunjae avait été très surpris d'apprendre qu'une prophétie entourait d'ailleurs les voyantes et qui entourait, notemment, leur fuite à un moment de leur vie. C'était un secret bien garder pour éviter d'influencer les oracles. Le fait d'avoir envoyer les hwarang à ses trousses étaient justement pour passer un accord: le temps qu'on lui trouve une doublure.
Quoi qu'il en soit, Sunjae était autorisé à rester en Angleterre, mais ne pourrait pas faire office de diplomate -et donc son statut devait être non officiel. Les noms coréens étant peu diversifier, il n'était pas rare de croiser de nombreux Yun, sans pour autant un lien avec la famille royale (sans oublier qu'il fallait un minimum s'intéresser à la Corée sorcière pour connaître les royaumes). Sunjae avait donc été enregistré auprès du ministère tandis que son frère lui ouvrait un coffre à la banque de Gringotts (aussi présente en Corée). Et si dans l'avenir, il souhaitait revenir, prière de prévenir pour procéder à l'échange d'oracle !
Pour s'habituer à l'Angleterre, Sunjae avait eu le droit à une tutrice du ministère qui lui avait appris de nombreuses choses vis-à-vis de la société sorcière, lui faisant même une visite guidé du Chemin de Traverse, de St Mangouste ou encore de Pré-au-lard. Il avait eu tôt fait de passer chez le coiffeur, même si ce n'était pas obligatoire. De plus, il avait commencer à s'adapter à la mode vestimentaire.
Il avait finit par se trouver un endroit où vivre et travailler, décidant d'ouvrir une boutique de divination sur pré-au-lard, en septembre 2019. Bien sûr, ici, la divination n'était pas considéré de la même façon qu'en Corée. Mais sa présence attirait la curiosité, puisque ce genre de boutique était plutôt rare. Alors de fil en aiguille, il avait finit par se mettre à faire des séances de divination et de spiritisme, avant de se retrouver à jouer les professeurs pour les adultes.
Le temps s'écoulait toujours et bientôt les éveillés étaient arrivés, accompagner par la révélation. La prophétie était réalisé et d'après les missives de sa famille - ils communiquaient de temps en temps -, les trois royaumes se débrouillaient très bien et sa doublure n'avait pas fait de gaffe. Son train-train quotidien était le même, mais son cœur était capricieux. Malgré les hommes qui croisaient son chemin, ses yeux se tournaient vers Woojin. Et il se refusait de questionner la divination pour voir ce qu'il faisait, il avait trop peur de le voir vivre l'amour parfait avec une femme et fonder une famille. Peut-être arriverait-il, un jour, à tourner la page ?
Durant les vacances de 2023, Trelawney prenait sa retraite, laissant le poste de professeur de Divination vacant. Poudlard avait donc rechercher quelqu'un de compétent, cherchant en premier lieu une personne ayant le don de voyance. Sunjae en avait eu vent via la gazette du sorcier et avait décider de poster sa candidature. Ce qui avait été retenue et validé.